Le métier d’agent immobilier, entre rêve et réalité

Eh non, agent immobilier n’est pas un métier à la portée de tous. « Chasseurs d’appart », « Maison à vendre »… Rendue populaire par les émissions de Stéphane Plaza et la série « L’Agence », la profession est loin d’être un long fleuve tranquille. Ceux qui se sont laissés inspirer par le tableau dépeint par le petit écran déchantent rapidement une fois sur le terrain. Avant d’entreprendre des études ou de se reconvertir vers la profession d’agent immobilier, il est important de connaître les avantages, mais aussi les inconvénients du métier. Heures supplémentaires non payées, sollicitations du matin au soir, semaine à plus de 50 heures, c’est aussi ça la — dure — réalité. Les débuts peuvent être éprouvants pour celui qui n’y est pas préparé. Très dépendant de la conjoncture, le marché peut vite se renverser en peu de temps. Une commission peut rapidement s’envoler si l’acheteur se rétracte. L’incertitude est une réalité avec laquelle il faut apprendre à jongler. En dépit de ces obstacles, l’engouement pour la profession ne faiblit pas car si les affaires fonctionnent, elle apporte son lot de promesses, à savoir toucher un salaire attractif et disposer d’une grande autonomie.

Le prix des maisons baisse… mais pas encore assez

C’est une grande première depuis huit ans : les prix des maisons sont en baisse sur six mois consécutifs. Acheter une maison coûte en moyenne 0,7 % de moins qu’en janvier. Mulhouse détient le record avec une baisse de prix de 6,8 %. Rouen la talonne avec ses maisons vendues 5,9 % moins chères qu’au début de l’année. Limoges complète ce podium avec des prix en diminution de 5,1 %. Pourtant, les maisons peinent à trouver preneurs. À la sortie du confinement, elles se vendaient comme des petits pains. Aujourd’hui, la réalité est toute autre. L’envie de verdure des Français ne s’est pas envolée, même si à l’heure actuelle, elle est devancée par la recherche d’un bon DPE. Le nerf de la guerre, c’est l’argent ! Les Français sont toujours attirés par ce type de bien, mais leur rêve se heurte aux dures conditions d’accès au crédit. Celles-ci, combinées à des prix encore trop élevés, viennent contrarier leur projet d’achat. Rappelons qu’en 2019, le prix médian d’une maison était de 214 000 €. En 2023, il est passé à 265 000 €, soit une hausse de 25 %. Il reste donc de la marge avant de retrouver le pouvoir d’achat d’avant-Covid.

Acheter un château au rabais

Vous rêvez de la vie de château ? Restez à l’affût des ventes. Les belles demeures anciennes ne sont pas épargnées par la crise immobilière. Pour les châteaux et autres biens de prestige, les décotes sont parfois supérieures à celles observées dans le marché traditionnel. Les baisses de prix peuvent aller jusqu’à 25 %. Il s’agit souvent de biens dont le prix de départ a été surévalué. Les propriétaires trop gourmands sont aujourd’hui contraints de concéder des remises importantes. Comme les appartements et les maisons, ces demeures subissent de plein fouet le contexte inflationniste, la hausse des coûts du crédit, mais aussi l’augmentation des prix des matériaux. Et pour rénover un château, la facture peut être salée. De quoi refroidir les ardeurs des acheteurs ! Les châteaux abandonnés trouvent en effet difficilement preneurs. Toutes les demeures de prestige ne sont pas logées à la même enseigne. Les biens de qualité résistent mieux

(source superimmmo)